La petite faucheuse.
Premier court-métrage.
Le film raconte une histoire familiale éclatée suite à un drame : la mort d’un enfant, celle d’un petit garçon de 6 ans, ANTOINE. La mère, AURORE, formait et “forme” toujours une dyade inséparable avec son petit garçon qu’elle hallucine comme étant toujours présent, la douleur de la perte restant ingérable, le “ça ne peut pas avoir eu lieu”.
Déni total de la réalité avec de ci de là une incursion dans la “vie d’avant”, quand la petite famille, le père, la mère et l’enfant formaient une trinité heureuse.
Le père, VICTOR, est présent et absent, il a tout perdu. Et sa femme et son enfant. Il regarde cette épouse dévastée, avec une tristesse infinie et une sorte d’impuissance totale, lui-même fuyant ses responsabilités d’homme dans l’alcool, afin de tout oublier. Il ira jusqu’à ‘voir’ la présence de son fils pour ne pas perdre sa femme.